Méli-mélo de vos derniers visionnages
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Vhideo Gosha.
Yoshiwara Enjo aka Tokyo Bordello de Hideo Gosha (1987)
Le destin d’une geisha à Yoshiwara, le quartier des plaisirs d’Edo.
Encore un film puissant d’un réalisateur que j’apprécie beaucoup, Hideo Gosha. Le caractères des nombreux personnages qui émaillent cette histoire sont finement ciselés. Même les rôles secondaires sont traités avec soins et apportent beaucoup au ton du film. Axé sur l’humain, le déroulement de ce mélange de destinées est traité en touches délicates incluant des scènes dures parfois violentes. Hideo Gosha s’était déjà intéressé à l’univers des geishas avec Yokiro en 1983 mais le ton était plus léger, idéalisé, ici, c’est l’envers du décor qu’il dépeint, la misère des prostitués, des tenanciers et des clients. Je vous conseille de voir Yokiro avant Yoshiwara Enjo.
La musique entêtante de Masaru Satô contribue a l’ambiance oppressante du film. Ce compositeur a, en 44 ans de carrière, composé pour plus de 300 films. Son oeuvre s’inspire de la musique japonaise traditionnelle.
6/6
La scène la plus comique.
Le destin d’une geisha à Yoshiwara, le quartier des plaisirs d’Edo.
Encore un film puissant d’un réalisateur que j’apprécie beaucoup, Hideo Gosha. Le caractères des nombreux personnages qui émaillent cette histoire sont finement ciselés. Même les rôles secondaires sont traités avec soins et apportent beaucoup au ton du film. Axé sur l’humain, le déroulement de ce mélange de destinées est traité en touches délicates incluant des scènes dures parfois violentes. Hideo Gosha s’était déjà intéressé à l’univers des geishas avec Yokiro en 1983 mais le ton était plus léger, idéalisé, ici, c’est l’envers du décor qu’il dépeint, la misère des prostitués, des tenanciers et des clients. Je vous conseille de voir Yokiro avant Yoshiwara Enjo.
La musique entêtante de Masaru Satô contribue a l’ambiance oppressante du film. Ce compositeur a, en 44 ans de carrière, composé pour plus de 300 films. Son oeuvre s’inspire de la musique japonaise traditionnelle.
6/6
La scène la plus comique.
Prytwen- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Prytweeeeeeen
Même si il a perdu un peu d'ampleur dans ses réalisations des années 80 (abandon du scope, tout ça), la justesse et la beauté de ses personnages de femmes compensent aisément.
(Un peu plus sur Masaru Sato ici -de l'auto-promo éhontée-)
Même si il a perdu un peu d'ampleur dans ses réalisations des années 80 (abandon du scope, tout ça), la justesse et la beauté de ses personnages de femmes compensent aisément.
(Un peu plus sur Masaru Sato ici -de l'auto-promo éhontée-)
Mecha T.- Gorgone Zola
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Les samouraïs ne sortent pas que leur katana.
Gohatto aka Taboo aka Tabou de Nagisa Ôshima (1999)
Au sein d’une milice de samouraïs, tensions dramatiques et organiques autour d’un éphèbe.
Après Furyo, Nagisa Ôshima explore à nouveau l'homosexualité au sein de la gente guerrière. Un film lent, sur une musique lente de "Kyoju" Ryûichi Sakamoto (On prend les mêmes et on recommence), mais qui vous tient en haleine de bout en bout. Ce drame joue sur une tension omniprésente à peine soulagée par quelques saignées opérées au katana ou au wakizashi. Takeshi Kitano utilise son jeu habituel limité mais toujours redoutablement efficace tout en nous gratifiant de ses clins d’œil. Quel type sympa, ce Beat ! Tadanobu Asano (Temudjin dans le formidable Mongol de Sergey Bodrov, 6/6 en passant) nous gratifie de sa présence trop peu exploitée.
Un film de sabre très classique dans sa structure traitant d’un sujet qui n’est, en fait, tabou au Japon que depuis l’époque contemporaine. Au pays du soleil levant, l’amour entre hommes fut longtemps considéré comme la forme d'amour la plus pure. Nagisa Ôshima le montre clairement, a aucun moment, nul n’est choqué ou indigné par l’homosexualité de certains membres de la milice. Il était habituel qu’un jeune samouraï fasse son apprentissage auprès d’un de ses congénère plus âgé. La promiscuité aidant, il était d’usage que l’élève devienne l’amant du maître : Tradition appelée Shūdō, c’est à dire la voie des jeunes hommes.
5/6
Au sein d’une milice de samouraïs, tensions dramatiques et organiques autour d’un éphèbe.
Après Furyo, Nagisa Ôshima explore à nouveau l'homosexualité au sein de la gente guerrière. Un film lent, sur une musique lente de "Kyoju" Ryûichi Sakamoto (On prend les mêmes et on recommence), mais qui vous tient en haleine de bout en bout. Ce drame joue sur une tension omniprésente à peine soulagée par quelques saignées opérées au katana ou au wakizashi. Takeshi Kitano utilise son jeu habituel limité mais toujours redoutablement efficace tout en nous gratifiant de ses clins d’œil. Quel type sympa, ce Beat ! Tadanobu Asano (Temudjin dans le formidable Mongol de Sergey Bodrov, 6/6 en passant) nous gratifie de sa présence trop peu exploitée.
Un film de sabre très classique dans sa structure traitant d’un sujet qui n’est, en fait, tabou au Japon que depuis l’époque contemporaine. Au pays du soleil levant, l’amour entre hommes fut longtemps considéré comme la forme d'amour la plus pure. Nagisa Ôshima le montre clairement, a aucun moment, nul n’est choqué ou indigné par l’homosexualité de certains membres de la milice. Il était habituel qu’un jeune samouraï fasse son apprentissage auprès d’un de ses congénère plus âgé. La promiscuité aidant, il était d’usage que l’élève devienne l’amant du maître : Tradition appelée Shūdō, c’est à dire la voie des jeunes hommes.
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Prytwen- Gorgone Zola
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ESTHER
Un film de Jaume Collet Serra (2009)
Scénario de David Johnson sur une histoire d'Alex Mace
Avec Peter Sarsgaard, Vera Farmiga, Isabelle Fuhrman
Kate fait d'immondes cauchemars depuis qu'elle a perdu le troisième enfant qu'elle attendait. Elle a tant d'amour à donner qu'elle parvient à convaincre son compagnon John d'aller c hercher une petite fille dans un orphelinat tenu par des soeurs. Tandis qu'elle regarde les enfants jouer en bas, John est attiré par la mélodie d'une fillette tout droit sortie de la comtesse de Ségur, noeuds en velours compris. Une fillette étonnante qui peint de jolis tableaux très frais et s'exprime dans un anglais soigné. Kate est elle aussi conquise par cette exquise petite fille et il est donc décidé qu'Esther viendra vivre avec eux. Si la petite fille du couple, sourde et appareillée, accueille la douce enfant avec bonheur, il n'en est pas de même pour le fils ainé qui la trouve particulièrement étrange, tant par ses robes que par son éducation d'un autre âge.
Tout m'a semblé excellent dans ce film. Le scénario est intelligent, original. On croirait au début être dans un film classique, une de ces comédies dramatiques admirablement bien filmées, mais l'horreur s'installe sans que l'on tombe dans les écueils habituels du genre. Les acteurs sont eux aussi excellents, avec une note spéciale à Isabelle qui joue la petite Esther. Le suspens est prézent de la première image à la dernière.
6/6
Scénario de David Johnson sur une histoire d'Alex Mace
Avec Peter Sarsgaard, Vera Farmiga, Isabelle Fuhrman
Kate fait d'immondes cauchemars depuis qu'elle a perdu le troisième enfant qu'elle attendait. Elle a tant d'amour à donner qu'elle parvient à convaincre son compagnon John d'aller c hercher une petite fille dans un orphelinat tenu par des soeurs. Tandis qu'elle regarde les enfants jouer en bas, John est attiré par la mélodie d'une fillette tout droit sortie de la comtesse de Ségur, noeuds en velours compris. Une fillette étonnante qui peint de jolis tableaux très frais et s'exprime dans un anglais soigné. Kate est elle aussi conquise par cette exquise petite fille et il est donc décidé qu'Esther viendra vivre avec eux. Si la petite fille du couple, sourde et appareillée, accueille la douce enfant avec bonheur, il n'en est pas de même pour le fils ainé qui la trouve particulièrement étrange, tant par ses robes que par son éducation d'un autre âge.
Tout m'a semblé excellent dans ce film. Le scénario est intelligent, original. On croirait au début être dans un film classique, une de ces comédies dramatiques admirablement bien filmées, mais l'horreur s'installe sans que l'on tombe dans les écueils habituels du genre. Les acteurs sont eux aussi excellents, avec une note spéciale à Isabelle qui joue la petite Esther. Le suspens est prézent de la première image à la dernière.
6/6
Dangercop- Sphinx Terre
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Ces deux crétins font exploser une brasserie de bière japonaise. :o
Showdown In Little Tokyo aka Dans Les Griffes Du Dragon Rouge de Mark L. Lester (1991)
Ça bouge bien avec un Dolph Lundgren inexpressif et un Brandon Lee qui fait bien jeunot. Les méchants sont vraiment très méchants et meurent en pagaille. Cary-Hiroyuki Tagawa est excellent dans ce genre de rôle et Tia Carrere est quand même bien mignonne. On n’attrape pas de mal de crâne a comprendre l’intrigue, ni a suivre les subtilités inexistantes de l’histoire. Un film que je conseille quand on a l’esprit en jachère.
3/6
Ça bouge bien avec un Dolph Lundgren inexpressif et un Brandon Lee qui fait bien jeunot. Les méchants sont vraiment très méchants et meurent en pagaille. Cary-Hiroyuki Tagawa est excellent dans ce genre de rôle et Tia Carrere est quand même bien mignonne. On n’attrape pas de mal de crâne a comprendre l’intrigue, ni a suivre les subtilités inexistantes de l’histoire. Un film que je conseille quand on a l’esprit en jachère.
3/6
Prytwen- Gorgone Zola
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On dirait un film Walt Disney.
Cirque Du Freak - The Vampire's Assistant aka L'assistant Du Vampire de Paul Weitz (2009)
Un ado se fait volontairement vampiriser pour sauver un ami et découvre un monde de monstres sympathiques et antipathiques.
Une belle distribution qui ne permet pourtant, à aucun moment, à ce dernier film du co-réalisateur d’American Pie de prendre son envol. Scénario linéaire pour un divertissement familial bien fait mais sans passion.
Ce film est tiré des trois premiers livres (Cirque du Freak, The Vampire's Assistant et Tunnels of Blood) d’un cycle de douze volumes intitulé The Saga of Darren Shan écrit par… Darren Shan.
2/6
Un ado se fait volontairement vampiriser pour sauver un ami et découvre un monde de monstres sympathiques et antipathiques.
Une belle distribution qui ne permet pourtant, à aucun moment, à ce dernier film du co-réalisateur d’American Pie de prendre son envol. Scénario linéaire pour un divertissement familial bien fait mais sans passion.
Ce film est tiré des trois premiers livres (Cirque du Freak, The Vampire's Assistant et Tunnels of Blood) d’un cycle de douze volumes intitulé The Saga of Darren Shan écrit par… Darren Shan.
2/6
Prytwen- Gorgone Zola
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THE FOUNTAIN
UN FILM DE DARREN ARONOFSKY (2006)
Avec Hugh Jackman et Rachel Weisz
On aime ou pas ce qui est esthétique jusqu'à l'obsession, ou détester des films comme The cell ou au delà des rêves. Si j'évoque ces films précis c'est parce qu'il y a une recherche absolue du graphisme qui dépasse l'habituel. Mais là l'histoire est belle, l'harmonie et la logique du monde, avec la vie et la mort et ce que cela a d'injuste ou de révoltant. Rachel est absolument bouleversante, ses yeux et son sourire, ses sourires plutôt, vous suivent et vous transpercent, tant de choses douloureuses passent en eux.
Que dire de plus sur cette quête de l'autre qui vous file entre les doigts à cause de cette mortalité inéluctable, si ce n'est que sa traversée se rapproche à mon sens du boudhisme et de ce que le spirituel offre comme réponse, ou pas, aux individus. C'est émouvant et vraiment très marquant.
6/6
Avec Hugh Jackman et Rachel Weisz
On aime ou pas ce qui est esthétique jusqu'à l'obsession, ou détester des films comme The cell ou au delà des rêves. Si j'évoque ces films précis c'est parce qu'il y a une recherche absolue du graphisme qui dépasse l'habituel. Mais là l'histoire est belle, l'harmonie et la logique du monde, avec la vie et la mort et ce que cela a d'injuste ou de révoltant. Rachel est absolument bouleversante, ses yeux et son sourire, ses sourires plutôt, vous suivent et vous transpercent, tant de choses douloureuses passent en eux.
Que dire de plus sur cette quête de l'autre qui vous file entre les doigts à cause de cette mortalité inéluctable, si ce n'est que sa traversée se rapproche à mon sens du boudhisme et de ce que le spirituel offre comme réponse, ou pas, aux individus. C'est émouvant et vraiment très marquant.
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Dangercop- Sphinx Terre
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Localisation : Paris
Lynyrd Skynyrd inside.
Freebird de Jon Ivay (2008)
Trois motards londoniens, amateurs de champis et autres psychotropes, font une virée au Pays de Galles pour aller chercher un stock de cannabis cultivé par un hippie.
Un petite comédie made in UK qui mérite le détour. Certes, des longueurs dues aux trips hallus, des dialogues parfois confus, conséquence du café du p’tit dej parfumé aux champis, mais le trio d’épaves sur deux roues (Gary Stretch, Phil Daniels et Geoff Bell) nous fait un road trip à la Easy Rider, version minable, bien sympathique. A priori, ce film n’a pas eu beaucoup de succès mais, pour ma part, je trouve que pour une première réalisation Jon Ivay nous offre une histoire de bikers à l’humour déjanté qui vaut sa bouffée de tarpé.
4/6
Trois motards londoniens, amateurs de champis et autres psychotropes, font une virée au Pays de Galles pour aller chercher un stock de cannabis cultivé par un hippie.
Un petite comédie made in UK qui mérite le détour. Certes, des longueurs dues aux trips hallus, des dialogues parfois confus, conséquence du café du p’tit dej parfumé aux champis, mais le trio d’épaves sur deux roues (Gary Stretch, Phil Daniels et Geoff Bell) nous fait un road trip à la Easy Rider, version minable, bien sympathique. A priori, ce film n’a pas eu beaucoup de succès mais, pour ma part, je trouve que pour une première réalisation Jon Ivay nous offre une histoire de bikers à l’humour déjanté qui vaut sa bouffée de tarpé.
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Prytwen- Gorgone Zola
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A BORD DU DARJEELING LIMITED
UN FILM DE WES ANDERSON (2007)
Avec OWEN WILSON - ADRIEN BRODY - JASON SCHARTZMAN
C'est encore poétique, farfelu et décalé chez Wes ! Après la famille Tenenbaum qui était bien, bien secouée, le frère jumeau du commandant Cousteau incarné par BILL MURRAY (in LA VIE AQUATIQUE), voici encore une fratrie avec de curieux parents et des rejetons qui ne le sont pas moins !
Depuis la mort de leur père, écrasé par un taxi, les trois frangins Whitman ne se sont pas revus. L'ainé donne rendez-vous aux deux autres pour un périple spirituel en Inde, via son plus délicieux, son plus représentatif moyen de transport, le train. Ils se cachent bien quelques petites choses, ces trois là, mais ils sont fascinants et l'on se laisse mener par la main de rail en rail dans ce pays coloré et incroyable.
Le rire n'est jamais loin des larmes et il y a quelque chose de magique dans les films de monsieur Anderson.
6/6 sans oublier le petit clin d'oeil à Bill Murray
Avec OWEN WILSON - ADRIEN BRODY - JASON SCHARTZMAN
C'est encore poétique, farfelu et décalé chez Wes ! Après la famille Tenenbaum qui était bien, bien secouée, le frère jumeau du commandant Cousteau incarné par BILL MURRAY (in LA VIE AQUATIQUE), voici encore une fratrie avec de curieux parents et des rejetons qui ne le sont pas moins !
Depuis la mort de leur père, écrasé par un taxi, les trois frangins Whitman ne se sont pas revus. L'ainé donne rendez-vous aux deux autres pour un périple spirituel en Inde, via son plus délicieux, son plus représentatif moyen de transport, le train. Ils se cachent bien quelques petites choses, ces trois là, mais ils sont fascinants et l'on se laisse mener par la main de rail en rail dans ce pays coloré et incroyable.
Le rire n'est jamais loin des larmes et il y a quelque chose de magique dans les films de monsieur Anderson.
6/6 sans oublier le petit clin d'oeil à Bill Murray
Dangercop- Sphinx Terre
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5/6
Yep.Dangercop a écrit:6/6 sans oublier le petit clin d'oeil à Bill Murray
Un film tout en finesse, drôle sans lourdeur et qui tient son rythme du début à la fin.
Prytwen- Gorgone Zola
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LA ROUTE
UN FILM DE John HILLCOAT (2009)
Avec Viggo MORTENSEN - Charlize THERON - Guy PEARCE - Robert DUVALL - Kodi McPHEE
Le monde est tout gris, comme victime d'un volcan, il n'y a plus d'animaux, plus d'arbres, il reste quelque survivants avec son cortège de "bons" et de "sauvages", comme avant les guerres ultimes. Il y a un père qui se bat avec l'énergie du désespoir pour descendre vers le sud pour sauver son petit garçon qui n'a pas connu la vie d'avant.
Il y a quelques point communs dans cette approche avec le livre d'Eli, mais on s'en écarte très vite. C'est lent, comme l'était aussi le film avec Denzel Washington, il n'y a pas de vraie boucherie, l'horreur quand il y en a est suggérée habilement. C'est bien filmé et c'est interessant, les père et fils sont émouvants et j'ai adhéré à ce qu'ils emmènent avec eux sur cette route qui n'en finit pas.
5/6
Avec Viggo MORTENSEN - Charlize THERON - Guy PEARCE - Robert DUVALL - Kodi McPHEE
Le monde est tout gris, comme victime d'un volcan, il n'y a plus d'animaux, plus d'arbres, il reste quelque survivants avec son cortège de "bons" et de "sauvages", comme avant les guerres ultimes. Il y a un père qui se bat avec l'énergie du désespoir pour descendre vers le sud pour sauver son petit garçon qui n'a pas connu la vie d'avant.
Il y a quelques point communs dans cette approche avec le livre d'Eli, mais on s'en écarte très vite. C'est lent, comme l'était aussi le film avec Denzel Washington, il n'y a pas de vraie boucherie, l'horreur quand il y en a est suggérée habilement. C'est bien filmé et c'est interessant, les père et fils sont émouvants et j'ai adhéré à ce qu'ils emmènent avec eux sur cette route qui n'en finit pas.
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Dangercop- Sphinx Terre
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MAX ET LES MAXI MONSTRES
UN FILM DE Spike JONZE (2009)
avec Max RECORDS - Catherine KLEENER - Mark RUFFALO
Max a neuf ans et il devient difficilement gérable. Il veut être le centre de l'attention, se livre à des jeux violents qui s'ils ne blessent personne, impatiente les siens et font peur au chien de la maison. Il se venge quitte à le regretter lorsque sa mère ou sa grande soeur le contrarie, il vit mal le divorce de ses parents.
C'est un film déconcertant, plein d'humanité, avec des décryptages du monde captivant des enfants, avec des grosses peluches bien moins grossières qu'elles y paraissent. Il y a une vraie finesse dans ce récit et dans la manière de le réaliser.
5/6
avec Max RECORDS - Catherine KLEENER - Mark RUFFALO
Max a neuf ans et il devient difficilement gérable. Il veut être le centre de l'attention, se livre à des jeux violents qui s'ils ne blessent personne, impatiente les siens et font peur au chien de la maison. Il se venge quitte à le regretter lorsque sa mère ou sa grande soeur le contrarie, il vit mal le divorce de ses parents.
C'est un film déconcertant, plein d'humanité, avec des décryptages du monde captivant des enfants, avec des grosses peluches bien moins grossières qu'elles y paraissent. Il y a une vraie finesse dans ce récit et dans la manière de le réaliser.
5/6
Dangercop- Sphinx Terre
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
plus qu'un clien d'oeil : un hommage superDangercop a écrit:6/6 sans oublier le petit clin d'oeil à Bill Murray
La Route, c'est très beau et très bien. Bien noir, bien pessimiste et le tout réhaussé d'un excellent jeu d'acteurs, tous.
The Bad Lieutenant - Port Of Call : New Orleans
Enfin un film de flics sans action !! avec autres choses qu'une mince histoire de gendarmes et de voleurs ! Une descente aux enfers pour Nick Cage, à la fois flic, voyou, justicier, fils etamoureux, au gré des évènements et tout çà sans apitoiements sur soi (pas de olala, c'est pas juste, ici)
Film noir filmé dans une New-Orléans post-Katrina et dirigé de main de maître par Werner Herzog qui agrémente le film de métaphores imagées. Et, pour moi, déjà une scène culte
- Spoiler:
- Celle des deux iguanes
j'ai personnellement retrouvé Cage au meilleure de sa forme depuis A Tombeau Ouvert : il est tout simplement fabuleux .... enfin
6/6
PS Catherine n'a aucun rapport avec Les Kleenex; elle s'appelle Keener
Callahan- Adminotaure
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Localisation : Dans ses chaussons
THE DARK HOUR ( 2006)
UN FILM D' Elio QUIROGA (titre original La Hora fria )
Avec Silke - Omar Munoz - Pepo Oliva -
Jesus petit garçon de huit ans filme son quotidien. Comme les quelques survivants rescapés d'une guerre totale entre les deux camps, pour des motifs religieux et bien entendu politiques, il vit dans une espèce de grand entrepot souterrain, constitué de pièces fermées, de sas, de longs couloirs interminables, le tout alimenté par un générateur qui fournit air et électricité. Les ennemis sont appelés les étrangers (!) et sont d'anciens humains ayant contracté une maladie par seul contact même très bref. Une société très semblable à la nôtre survit en ces lieux, précaire mais rassurante pour le petit groupe d'humains réunis dans ces quelques mètres carrés.
Un très bel ouvrage que ce long métrage. Scénario très intelligent, acteurs excellents, de bons effets spéciaux. On suit le conteur dans sa vision du monde. Les scènes horrifiques font honneur à ce film espagnol au budget -sans doute- modeste. Mais le talent s'en passe presque aisément, n'est-ce pas ?
5.5/6
Avec Silke - Omar Munoz - Pepo Oliva -
Jesus petit garçon de huit ans filme son quotidien. Comme les quelques survivants rescapés d'une guerre totale entre les deux camps, pour des motifs religieux et bien entendu politiques, il vit dans une espèce de grand entrepot souterrain, constitué de pièces fermées, de sas, de longs couloirs interminables, le tout alimenté par un générateur qui fournit air et électricité. Les ennemis sont appelés les étrangers (!) et sont d'anciens humains ayant contracté une maladie par seul contact même très bref. Une société très semblable à la nôtre survit en ces lieux, précaire mais rassurante pour le petit groupe d'humains réunis dans ces quelques mètres carrés.
Un très bel ouvrage que ce long métrage. Scénario très intelligent, acteurs excellents, de bons effets spéciaux. On suit le conteur dans sa vision du monde. Les scènes horrifiques font honneur à ce film espagnol au budget -sans doute- modeste. Mais le talent s'en passe presque aisément, n'est-ce pas ?
5.5/6
Dangercop- Sphinx Terre
- Messages : 381
Date d'inscription : 01/04/2010
Age : 64
Localisation : Paris
En vrac...
J'ai pas vu le film, mais d'après ce que j'en ai lu je me demande si ça vaut bien le coup de le mettre en avant, si ce n'est pour avertir ceux qui se seraient laisser tenter... Un peu comme pour celui-ci :Oogie Boogie a écrit:N'hésitez pas à créer un topic quand vous voyez que plusieurs personnes ont vu le film (genre là, pour Adèle Prout Sec)
Je l'ai vu qu'a moitié puis j'ai stoppé - chose que je fais rarement. Mais là c'est pas gégé, Jeunet recycle ses fonds de tiroirs jaunis. Sans être réellement mauvais, le film est assez ennuyeux, et pourtant je suis assez fan de ce qu'il fait d'ordinaire (même Alien4).Prytwen a écrit:Micmacs À Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet (2009)
Comment un homme ayant perdu son père, victime d’une mine, et vivant avec une balle dans la tête se venge de l’industrie de l’armement. Pour une comédie, ce n’est pas très drôle. Avec une bande d’exclus de la société récupérateurs de rebus, ça aurait dû être truculent. Reste une belle image de Tetsuo Nagata et des effets visuels plaisants mais ce n’est qu’une conception consensuelle à caractère alimentaire.
3/6
Puis-je le noter/6 ?
Par contre je serais d'avis de "pousser" un peu celui-là en créant un topic :
Bonne surprise pour moi, j'en attendait rien et j'ai bien kiffé ce divertissement bien troussé. Assez d'accord avec ce qu'en dit Callahan, avec un petit bémol sur le sur-découpage de certaines scènes de fight qui gâchent un peu leur impact. Mais globalement un bon 4/6 bien mérité.Callahan a écrit:
Ca, c'est un film qui dépote.
Raizo, jeune ninja orphelin, a été entraîné à tuer par le clan Ozunu,une confrérie très obscure utilisé à de hauts niveaux pour des contrats. Il est également initié à la critique de ce clan et de ce qu'il représente par une jeune et jolie orpheline ninja, comme lui. Un évènement supplémentaire va faire de lui un farouche ennemi de ses frères assassins.
Plus tard, à Berlin (pas par hasard), il croise le chemin d’une jolie agent d’Europol qui commence à lever le voile sur le Clan Ozunu. Bien sûr, elle devient la cible du clan et Raizo, son acolyte dans le malheur ….
Ce n’est pas un film d’action de plus car, bien que le synopsis ne casse pas trois pattes à un canard, le film est très stylisé et très travaillé visuellement. Les dialogues sont maigres mais ce n’est pas l’intérêt du film.
C’est Esthétique et c’est beau avec sa prédominance de couleurs rouge et jaune; sans pour autant qu’il y est un manque au niveau action. De ce point de vue, rien ne fait défaut : des combats époustouflants sans être tape à l’œil et un rythme toujours soutenu (limite trop, mais …. Limite ). Les personnages sont même attachants, en tout cas, la fille et Raizo.
C’est aussi gore à souhait (çà gicle de partout) et ultra-violent (parfois même un peut trop pour mon âme sensible).
Bref, vous l’aurez compris, l’intérêt du film est que c’est de la bonne action qui veut divertir un public amateur de film d’action.
Le plus, c’est que c’est beau et soigné.
Ce qui n’est pas une surprise venant du réalisateur de V pour Vendetta.
Sinon, j'ajoute ceci :
C'était demain (Time after time) de Nicholas Meyer
Le célèbre romancier H.G.Wells invite ses proches à diner pour leur présenter la machine à voyager dans le temps de sa conception. Parmi eux se trouve le brillant docteur John Lesley Stevenson, qui n'est autre que Jack l'éventreur, et qui vient tout juste de commettre un é-nième forfait dans le voisinnage. Lorsque la police frappe à la porte de Wells, Stevenson, démasqué par la découverte de son nécessaire à tuer, s'enfuit en 1979. Wells entreprend donc de le poursuivre, et fera la rencontre d'Amy Robbins, une employée de banque qui le met sur la piste et tombe amouseuse de lui...
J'était curieux de savoir si le film qui m'avait fait rêver gamin avait dignement vieilli; Si l'on excepte les effets visuels, force est de reconnaitre que le métrage souffre d'un rythme inégal. La mise ne place de l'intrigue est emballée dans les règles, puis le film traine la patte sur la découverte de 1979 et la love-story entre un Malcolm Mc Dowell à la limite de la niaiserie et une Mary Steenburgen dans un rôle rappellant celui qu'elle tiendra onze ans plus tard dans Retour vers le futur III... Il est probable que le pourtant talentueux réalisateur de Star Trek II : La colère de Khan s'est laissé émouvoir par l'alchimie entre les deux acteurs, qui se marièrent (pour la petite histoire).
Ce pitch pourtant très prometteur amène à un affrontement molasson, conclusion d'un divertissement correct mais désuet.
3/6 quand même.
jefbyos- Satyre vers le bas
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Date d'inscription : 27/05/2010
Age : 48
Localisation : J'ai un chat dans la gorge
Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Ah ben moi je le trouve toujours aussi bon "C'était demain".
http://louvreuse.net/Retroprojection/c-etait-demain.html
Infectés
Sur le fonds c'est pas très original. Un virus mortel s'étend et on suit un groupe de survivants, un peu comme un anti Bienvenue à Zombieland qui validerait l'adage "l'homme est un loup pour l'homme". Pourtant on ne s'ennuie pas car les personnages sont bien développés, ayant des réactions souvent lâches mais qu'on peut expliquer par la psychologie de chacun. Le lien entre l'humanité perdue et les héros réside dans une plage de leur enfance, ce qui laisse place à de belles petites scènes et à un beau final. A voir donc.
7/10
http://louvreuse.net/Retroprojection/c-etait-demain.html
Infectés
Sur le fonds c'est pas très original. Un virus mortel s'étend et on suit un groupe de survivants, un peu comme un anti Bienvenue à Zombieland qui validerait l'adage "l'homme est un loup pour l'homme". Pourtant on ne s'ennuie pas car les personnages sont bien développés, ayant des réactions souvent lâches mais qu'on peut expliquer par la psychologie de chacun. Le lien entre l'humanité perdue et les héros réside dans une plage de leur enfance, ce qui laisse place à de belles petites scènes et à un beau final. A voir donc.
7/10
Le Docteur- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Le Docteur a écrit:Ah ben moi je le trouve toujours aussi bon "C'était demain".
http://louvreuse.net/Retroprojection/c-etait-demain.html
Infectés
Sur le fonds c'est pas très original. Un virus mortel s'étend et on suit un groupe de survivants, un peu comme un anti Bienvenue à Zombieland qui validerait l'adage "l'homme est un loup pour l'homme". Pourtant on ne s'ennuie pas car les personnages sont bien développés, ayant des réactions souvent lâches mais qu'on peut expliquer par la psychologie de chacun. Le lien entre l'humanité perdue et les héros réside dans une plage de leur enfance, ce qui laisse place à de belles petites scènes et à un beau final. A voir donc.
7/10
J'ai beaucoup aimé la premère partie du film, la deuxième beaucoup moins, je me suis justement ennuyée quand leur nombre s'est restreint, c'est du gros déjà vu, comme tu dis, pas original pour un quepec.... C'est un "Sous - 28 jours plus tard". Mais c'est divertissant.
3/6
Cradle of Suffering- Gorgone Zola
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IRON MAN (2008)
UN FILM de Joël FAVREAU
Avec Robert Downey Jr., Terrence Howard, Jeff Bridges.
Tony Stark est fier de son héritage. Son père était un génie de l'armement. L'associé de ce dernier l'a épaulé jusqu'à ce que Stark junior incarné par Robert Downey vole de ses propres ailes et fasse fructifier la société paternelle au-delà des rêves les plus fous.
Tony est un hyper actif d'une extrême intelligence, qui fabrique lui-même ses propres armes dans son laboratoire hyper sophistiqué, bricole ses voitures de collection, assiste à des galas de charité, oublie de venir chercher ses prix et vanne son meilleur ami militaire. Tout roule pour lui et il ne se pose guère de questions, jusqu'au jour où tout bascule.
Selon mes sources érudites (Didier, vous l'aurez compris ) s'il y a des écarts avec la vie du super héros de chez Marvel, elles s'expliquent par la modernisation du personnage et ne nuisent en rien au talent de l'adaptation. Robert Downey Jr se montre une fois de plus excellentissime, drôle, ironique, cool, c'est un spectacle permanent. Jeff Bridges tire son épingle du jeu (son apparence m'a plutôt scotché je dois le dire) et Gwyneth Paltrow charmante mais vous l'aurez compris, c'est Downey qui à mon sens casse la barraque !
5.5/6
Avec Robert Downey Jr., Terrence Howard, Jeff Bridges.
Tony Stark est fier de son héritage. Son père était un génie de l'armement. L'associé de ce dernier l'a épaulé jusqu'à ce que Stark junior incarné par Robert Downey vole de ses propres ailes et fasse fructifier la société paternelle au-delà des rêves les plus fous.
Tony est un hyper actif d'une extrême intelligence, qui fabrique lui-même ses propres armes dans son laboratoire hyper sophistiqué, bricole ses voitures de collection, assiste à des galas de charité, oublie de venir chercher ses prix et vanne son meilleur ami militaire. Tout roule pour lui et il ne se pose guère de questions, jusqu'au jour où tout bascule.
Selon mes sources érudites (Didier, vous l'aurez compris ) s'il y a des écarts avec la vie du super héros de chez Marvel, elles s'expliquent par la modernisation du personnage et ne nuisent en rien au talent de l'adaptation. Robert Downey Jr se montre une fois de plus excellentissime, drôle, ironique, cool, c'est un spectacle permanent. Jeff Bridges tire son épingle du jeu (son apparence m'a plutôt scotché je dois le dire) et Gwyneth Paltrow charmante mais vous l'aurez compris, c'est Downey qui à mon sens casse la barraque !
5.5/6
Dangercop- Sphinx Terre
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Prince of Persia
Un peu gavé de films qui utilisent des recettes éprouvées sur toute leur longueur (qui est encore plus longue de ce fait), surtout qu'ici les personnages sont inexistants au possible. Le charisme des acteurs est à peu près tout ce qui reste à sauver de ce blockbuster planplan.
3/10
La princesse et la grenouille
Un peu réticent au départ vu ce que Disney a pondu ces dernières années (hors PIXAR). Au final on se retrouve avec un joli conte, sorte de mix de plusieurs existants et qui se déroule à la Nouvelle-Orléans au début du 20ème siècle, exploitant à merveille les éléments de l'époque (l'occasion de voir un alligator qui veut être jazzman et autres joyeusetés) tout en étant assez simple pour ne pas larguer les gamins. Dans la lignée des Disney classique, avec un petit plus de modernité.
7/10
Un peu gavé de films qui utilisent des recettes éprouvées sur toute leur longueur (qui est encore plus longue de ce fait), surtout qu'ici les personnages sont inexistants au possible. Le charisme des acteurs est à peu près tout ce qui reste à sauver de ce blockbuster planplan.
3/10
La princesse et la grenouille
Un peu réticent au départ vu ce que Disney a pondu ces dernières années (hors PIXAR). Au final on se retrouve avec un joli conte, sorte de mix de plusieurs existants et qui se déroule à la Nouvelle-Orléans au début du 20ème siècle, exploitant à merveille les éléments de l'époque (l'occasion de voir un alligator qui veut être jazzman et autres joyeusetés) tout en étant assez simple pour ne pas larguer les gamins. Dans la lignée des Disney classique, avec un petit plus de modernité.
7/10
Le Docteur- Gorgone Zola
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Localisation : L'université de l'Invisible
SMALL SOLDIERS - Joe Dante (1998)
Bien aimé ce qui au premier abord se présente comme une relecture de Gremlins mâtiné de Toy Story, et se révèle plus que cela. Le boulot de Stan Winston est impeccable et les jouets s'intègrent dans les prises de vues réelles avec un naturel incroyable, 12 ans plus tard ça n'a pas pris une ride. Le film est bourré de références amusantes qui ne distraient pas le spectateur du déroulement de l'histoire, les bonnes idées s'enchaînent sans discontinuer et le film s'autorise pas mal de choses, même s'il est connu que Dante à eu à en sabrer une bonne part...
5/6
5/6
jefbyos- Satyre vers le bas
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Age : 48
Localisation : J'ai un chat dans la gorge
CAPOTE (2005)
UN FILM DE BENNETT MILLER
Avec Philipp Seymour Hoffman - Catherine Keener -
Il s'agit là d'une période bien précise de la vie de l'écrivain (qui je le rappelle à toutes fins utiles est l'auteur de la nouvelle d'où est tiré le merveilleux Breakfast at Tiffany's, avec Audrey Hepburn) qui s'éloignant de ses écrits plus mondains se consacre à une analyse peu ordinaire de deux hommes ayant froidement abattu toute une famille pour quelques dollars dans un livre resté célèbre : de sang froid (in cold blood).
Philip Seymour Hoffman y fait une prestation remarquable et on se rappelle une nouvelle fois que cet acteur a tout du caméléon. Lorsque son personnage se retrouve dans ces réunions mondaines que le vrai Truman Capote affectionnait tant, on est effleuré par les tchatchatcha et un brouhaha qui nous plonge l'espace d'un battement de cil dans l'univers d'Holly Golightly.
5.5 / 6
Avec Philipp Seymour Hoffman - Catherine Keener -
Il s'agit là d'une période bien précise de la vie de l'écrivain (qui je le rappelle à toutes fins utiles est l'auteur de la nouvelle d'où est tiré le merveilleux Breakfast at Tiffany's, avec Audrey Hepburn) qui s'éloignant de ses écrits plus mondains se consacre à une analyse peu ordinaire de deux hommes ayant froidement abattu toute une famille pour quelques dollars dans un livre resté célèbre : de sang froid (in cold blood).
Philip Seymour Hoffman y fait une prestation remarquable et on se rappelle une nouvelle fois que cet acteur a tout du caméléon. Lorsque son personnage se retrouve dans ces réunions mondaines que le vrai Truman Capote affectionnait tant, on est effleuré par les tchatchatcha et un brouhaha qui nous plonge l'espace d'un battement de cil dans l'univers d'Holly Golightly.
5.5 / 6
Dangercop- Sphinx Terre
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Localisation : Paris
Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Je n'ai pas vu le film mais j'ai , par contre, lu le livre qui est le livre le plus déprimant que j'ai jamais lu. Excellemment bien écrit, il fait une peinture ultra-noire de l'amérique de basse extraction, celle qu'on dit "profonde". Pas noire dans le sens horrifique, ni au niveau des faits ou actes dépeints, qui sont pour nous monnaie assez courante dans les faits-divers de nos jours, mais dans l'ambiance d'une lourdeur qui écrase le lecteur.Dangercop a écrit:Capote
Avec Philipp Seymour Hoffman - Catherine Keener -
........... qui s'éloignant de ses écrits plus mondains se consacre à une analyse peu ordinaire de deux hommes ayant froidement abattu toute une famille pour quelques dollars dans un livre resté célèbre : de sang froid (in cold blood) .........
Le film est dans mes top à voir .
Callahan- Adminotaure
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Localisation : Dans ses chaussons
THE GOOD GIRL (2001)
UN FILM DE MIGUEL ARTETA
Sur un scénario de Mike WHITE
Avec Jennifer Aniston - Jake Gyllenhaal - John C. Reilly
Justine s'ennuie avec son mari, s'ennuie à son travail dans un super marché au nom ridicule, jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance d'un nouvel employé prénommé Holden. Il aime Salinger, il se rêve écrivain, il supporte à peine sa vie avec ses parents. Dans un même temps, le mari de Justine, flanqué de son meilleur ami et collègue Bubba, trainent après le travail sur le canapé en fumant des joints. Tout s'accélère lorsque sa collègue tombe malade et qu'elle commence à raccompagner le jeune Holden.
C'est une histoire sombre, une histoire d'une amérique profonde souvent décrite et guère réjouissante, où le manque d'ambition et de courage vous emprisonne dans un cadre terriblement étroit, la petite ville cliché et ses habitants aussi variés et bizarres que dans les mégapoles, à bien y réfléchir, si ce n'est que dans un espace moins étouffant on peut au moins se réaliser dans de meilleurs jobs et décider de fréquenter des humains hors norme sans que cela se sache dans l'heure.
L'auteur du scénario brosse un portrait intelligent et sensible d'une jeune femme qui se révèle pleine de contradictions, une femme qui se débat sans en être vraiment consciente contre une dépression d'autant plus dévastatrice que celle qui la subit fuit en permanence vers un inconnu et ses conséquences les plus dangereuses. Le rôle d'Holden est l'un des plus beaux qui ait été créé dans cette comédie atypique bien noire.
5.5 / 6
Sur un scénario de Mike WHITE
Avec Jennifer Aniston - Jake Gyllenhaal - John C. Reilly
Justine s'ennuie avec son mari, s'ennuie à son travail dans un super marché au nom ridicule, jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance d'un nouvel employé prénommé Holden. Il aime Salinger, il se rêve écrivain, il supporte à peine sa vie avec ses parents. Dans un même temps, le mari de Justine, flanqué de son meilleur ami et collègue Bubba, trainent après le travail sur le canapé en fumant des joints. Tout s'accélère lorsque sa collègue tombe malade et qu'elle commence à raccompagner le jeune Holden.
C'est une histoire sombre, une histoire d'une amérique profonde souvent décrite et guère réjouissante, où le manque d'ambition et de courage vous emprisonne dans un cadre terriblement étroit, la petite ville cliché et ses habitants aussi variés et bizarres que dans les mégapoles, à bien y réfléchir, si ce n'est que dans un espace moins étouffant on peut au moins se réaliser dans de meilleurs jobs et décider de fréquenter des humains hors norme sans que cela se sache dans l'heure.
L'auteur du scénario brosse un portrait intelligent et sensible d'une jeune femme qui se révèle pleine de contradictions, une femme qui se débat sans en être vraiment consciente contre une dépression d'autant plus dévastatrice que celle qui la subit fuit en permanence vers un inconnu et ses conséquences les plus dangereuses. Le rôle d'Holden est l'un des plus beaux qui ait été créé dans cette comédie atypique bien noire.
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Dangercop- Sphinx Terre
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Age : 64
Localisation : Paris
Pif ! Paf ! Rhaaa ! Re-pif ! Re-paf !
Siu Nin A Fu aka Star Runner de Daniel Lee (2003)
Un p’tit chinois mène de front un tournoi de sport de combat et une histoire d’amour avec sa prof de coréen.
Suite de A Fu sorti en 2000 du même Lee, ce film alterne scènes de combat musclées et rapides avec des moments de romance mous et lents. Il faut donc lutter contre le sommeil lors de ces dernières pour ne pas louper les déferlements de gnons tout azimut. Une fois cette stratégie bien mise au point, vous pourrez voir un film qui vous laissera un souvenir aussi transcendant qu’un feu d’artifice de 14 juillet à Melun. Aucune surprise, pas de retournement de situation, nul effort cérébral intempestif à fournir dans cette œuvre minimaliste.
On remarquera, dans le rôle très secondaire et muet de Brother Lung, professeur de Wing Chun, un des acteurs mythiques du cinéma HK de la Shaw Brothers du bon vieux temps : Ti Lung. C’est bien triste.
2/6
Un p’tit chinois mène de front un tournoi de sport de combat et une histoire d’amour avec sa prof de coréen.
Suite de A Fu sorti en 2000 du même Lee, ce film alterne scènes de combat musclées et rapides avec des moments de romance mous et lents. Il faut donc lutter contre le sommeil lors de ces dernières pour ne pas louper les déferlements de gnons tout azimut. Une fois cette stratégie bien mise au point, vous pourrez voir un film qui vous laissera un souvenir aussi transcendant qu’un feu d’artifice de 14 juillet à Melun. Aucune surprise, pas de retournement de situation, nul effort cérébral intempestif à fournir dans cette œuvre minimaliste.
On remarquera, dans le rôle très secondaire et muet de Brother Lung, professeur de Wing Chun, un des acteurs mythiques du cinéma HK de la Shaw Brothers du bon vieux temps : Ti Lung. C’est bien triste.
2/6
Prytwen- Gorgone Zola
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Hop !
Ye Wen 2 aka Yip Man 2 de Wilson Yip : 4,5/6.
The Descent - Part 2 de Jon Harris : 4,3/6.
The Descent - Part 2 de Jon Harris : 4,3/6.
Prytwen- Gorgone Zola
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