Sherlock (BBC)
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:: 7ème Art :: La Lucarne
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Sherlock (BBC)
Et si Sherlock Holmes et le Dr Watson vivaient à notre époque?
Quelques mois après le Sherlock Holmes de Guy Ritchie (qui fut moins pire que prévu mais un poil génant il faut le dire), difficile de s'enthousiasmer à l'annonce d'une serie sur le détective de Baker Street remis au goût du jour. D'autant plus que la série parfaite sur Holmes a déjà été faite avec lui.
Donc quel en est l'utilité? Un début de réponse vient avec les deux types derrière le projet.
Steven Moffat, nouvelle tête pensante de doctor who, et qui a officié sur Jekyll, une remis au goût du jour très sympathique de Jekyll et Hyde et Mark Gatiss, auteur de quelques épisodes de Doctor Who et acteur dans la saison 3 (The Lazarus Experiment).
Le premier épisode de la série, A study in Scarlett (Une étude en rouge), qui reprend le titre du récit qui vit la rencontre de Sherlock Holmes et de son biographe le Docteur Watson et très vaguement l'histoire, promet énormément pour la suite. Adapter Holmes au 21ème siècle peut sembler hors de propos car il est d'abord indissociable de son époque et bien que précurseur en son temps, il emploie des méthodes qui peuvent paraître datées eut égard aux progrès de la police scientifique. Moffat et Gatiss ont compris le personnage et ils nous offrent une adaptation fidèle dans l'esprit.
-Sherlock maîtrise toutes les technologies actuelles pourvu qu'elles puissent lui permettre de résoudre les crimes.
-Il a repris les penchants toxicos de son modèle (auquel on ajoute les patchs- note humoristique Moffatienne).
-Il conserve les dons de déduction et ses qualités d'observation à première vue, méthode qui est aussi impressionnante à notre époque qu'elle ne l'était à l'époque victorienne (c'est bien la raison pour laquelle Shelock Holmes fonctionnera mieux que n'importe quel expert de n'importe quelle époque).
-Il aime se mettre en scène et n'est guère doué pour les relations humaines.
-Il se trouve en marge de toutes les professions. A aucun moment on ne l'identifie à un détective.
Ainsi Moffat et Gatiss réussissent à notre époque ce que Ritchie avait échoué au cinéma, à savoir conserver l'esprit du personnage en le rendant accessible aux plus jeunes.
On ajoute quelques sous-intrigues plutôt bien vues comme l'introduction dès le départ de Mycroft et de Moriarty, la rivalité avec les experts, un Lestrade un peu plus humain, le soupçon, provoqué par son enthousiasme à résoudre les crimes, qu'il créerait lui même ses meurtres. Watson n'est pas non plus en reste. Egalement blessé en Afghanistan (les turpitudes de l'Histoire), il consulte régulièrement pour ce qui paraît être un trauma lié à la guerre. Son passé est remarquablement utilisé dans ce premier épisode pour expliciter le frisson qu'il trouve à accompagner Holmes lors de son enquête. Gatiss et Moffat ont choisi Martin Freeman, qui était déjà
le lien avec le spectateur dans The Office et dans H2G2. Le type normal, en somme un choix parfait. Ce Sherlock ne vient pas de nulle part. Il est une sorte de double du Docteur, aussi enthousiaste et déraisonnable que le TimeLord, et on peut se risquer à dire que Watson prendra le chemin des compagnons dans les prochains épisodes en s'impliquant de plus en plus. Benedict Cumberbatch a un physique intéressant et il est très convaincant en Sherlock juvénile, l'humour made by Moffat n'est jamais lourd et les deux compères se plaisent à déjouer les attentes des amateurs des récits originaux (l'apparition énigmatique de Gatiss en je ne dirai pas qui est un coup de maître).
Bref, affaire à suivre avec deux épisodes supplémentaires tournés pour la BBC et sur France 4 à l'automne.
Quelques mois après le Sherlock Holmes de Guy Ritchie (qui fut moins pire que prévu mais un poil génant il faut le dire), difficile de s'enthousiasmer à l'annonce d'une serie sur le détective de Baker Street remis au goût du jour. D'autant plus que la série parfaite sur Holmes a déjà été faite avec lui.
Donc quel en est l'utilité? Un début de réponse vient avec les deux types derrière le projet.
Steven Moffat, nouvelle tête pensante de doctor who, et qui a officié sur Jekyll, une remis au goût du jour très sympathique de Jekyll et Hyde et Mark Gatiss, auteur de quelques épisodes de Doctor Who et acteur dans la saison 3 (The Lazarus Experiment).
Le premier épisode de la série, A study in Scarlett (Une étude en rouge), qui reprend le titre du récit qui vit la rencontre de Sherlock Holmes et de son biographe le Docteur Watson et très vaguement l'histoire, promet énormément pour la suite. Adapter Holmes au 21ème siècle peut sembler hors de propos car il est d'abord indissociable de son époque et bien que précurseur en son temps, il emploie des méthodes qui peuvent paraître datées eut égard aux progrès de la police scientifique. Moffat et Gatiss ont compris le personnage et ils nous offrent une adaptation fidèle dans l'esprit.
-Sherlock maîtrise toutes les technologies actuelles pourvu qu'elles puissent lui permettre de résoudre les crimes.
-Il a repris les penchants toxicos de son modèle (auquel on ajoute les patchs- note humoristique Moffatienne).
-Il conserve les dons de déduction et ses qualités d'observation à première vue, méthode qui est aussi impressionnante à notre époque qu'elle ne l'était à l'époque victorienne (c'est bien la raison pour laquelle Shelock Holmes fonctionnera mieux que n'importe quel expert de n'importe quelle époque).
-Il aime se mettre en scène et n'est guère doué pour les relations humaines.
-Il se trouve en marge de toutes les professions. A aucun moment on ne l'identifie à un détective.
Ainsi Moffat et Gatiss réussissent à notre époque ce que Ritchie avait échoué au cinéma, à savoir conserver l'esprit du personnage en le rendant accessible aux plus jeunes.
On ajoute quelques sous-intrigues plutôt bien vues comme l'introduction dès le départ de Mycroft et de Moriarty, la rivalité avec les experts, un Lestrade un peu plus humain, le soupçon, provoqué par son enthousiasme à résoudre les crimes, qu'il créerait lui même ses meurtres. Watson n'est pas non plus en reste. Egalement blessé en Afghanistan (les turpitudes de l'Histoire), il consulte régulièrement pour ce qui paraît être un trauma lié à la guerre. Son passé est remarquablement utilisé dans ce premier épisode pour expliciter le frisson qu'il trouve à accompagner Holmes lors de son enquête. Gatiss et Moffat ont choisi Martin Freeman, qui était déjà
le lien avec le spectateur dans The Office et dans H2G2. Le type normal, en somme un choix parfait. Ce Sherlock ne vient pas de nulle part. Il est une sorte de double du Docteur, aussi enthousiaste et déraisonnable que le TimeLord, et on peut se risquer à dire que Watson prendra le chemin des compagnons dans les prochains épisodes en s'impliquant de plus en plus. Benedict Cumberbatch a un physique intéressant et il est très convaincant en Sherlock juvénile, l'humour made by Moffat n'est jamais lourd et les deux compères se plaisent à déjouer les attentes des amateurs des récits originaux (l'apparition énigmatique de Gatiss en je ne dirai pas qui est un coup de maître).
Bref, affaire à suivre avec deux épisodes supplémentaires tournés pour la BBC et sur France 4 à l'automne.
Le Docteur- Gorgone Zola
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Age : 42
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Re: Sherlock (BBC)
Heureux que ce soit bien (en même temps avec Moffat derrière). J'attends d'avoir le temps de regarder ça et je viendrais donner mon avis. Par contre, c'est dommage que ce ne soit qu'une mini-série.
Re: Sherlock (BBC)
Ça pourrait paraitre opportuniste de lancer ce show juste après le film de Ritchie, mais c'est un peu oublier que des adaptations de Sherlock Holmes et il y a en tout le temps, ça en ait une de plus.
Et qu'est ce qu'il la différencie des autres ? La Modernisation surement, et de façon plus réussie que le filme de Guy Ritchie qui en dehors de ses effets tapes à l'œil est fait assez ennuyeux.
Et Moffat (et Gatiss) ont su se concentrer sur ce qui rend Sherlock Holmes intéressant, l'enquete et le marniere dont Sherlock se confronte à celle ci par rapport au monde extérieur.
Ici Sherlock est rapidement décrit comme un freak, un type asocial, pas forcément antipathique, mais trop refermé dans son système de pensée, obsédé par son enquête et avec un cerveau trop rapide pour être sur la même longueur d'onde que les autres.
Et c'est la fascination qu'on peut avoir pour ce personnage étrange qui est intéressante, observé par le personnage de Watson, référent évident au spectateur, les deux acteurs surprenants physiquement au premiers abord, s'en tire parfaitement bien, Benedict Cumberbatch, l'acteur juvénile de 34ans !, ferait un parfait docteur.
Et donc, pour moderniser l'œuvre, Les auteurs nous le place dans le monde moderne, en n'oubliant pas d'utiliser les moyens de communications moderne, mais surtout, ils développent un procédé visuel intéressant qui permet de lire à l'écran tout ce que pense Sherlock en quelques secondes et il vaut mieux savoir lire vite pour cela.
C'est bien, vu car cela permet une certaine identification qui nous rappelle en même temps, combien on est loin de lui.
La première enquête fonctionne bien avec un affrontement d'égo au final sous une certaine tension
La mini série part sur de bonnes bases, reste à savoir si ça tiendra par la suite, vu le peu d'épisodes à venir, je pense que oui.
Et qu'est ce qu'il la différencie des autres ? La Modernisation surement, et de façon plus réussie que le filme de Guy Ritchie qui en dehors de ses effets tapes à l'œil est fait assez ennuyeux.
Et Moffat (et Gatiss) ont su se concentrer sur ce qui rend Sherlock Holmes intéressant, l'enquete et le marniere dont Sherlock se confronte à celle ci par rapport au monde extérieur.
Ici Sherlock est rapidement décrit comme un freak, un type asocial, pas forcément antipathique, mais trop refermé dans son système de pensée, obsédé par son enquête et avec un cerveau trop rapide pour être sur la même longueur d'onde que les autres.
Et c'est la fascination qu'on peut avoir pour ce personnage étrange qui est intéressante, observé par le personnage de Watson, référent évident au spectateur, les deux acteurs surprenants physiquement au premiers abord, s'en tire parfaitement bien, Benedict Cumberbatch, l'acteur juvénile de 34ans !, ferait un parfait docteur.
Et donc, pour moderniser l'œuvre, Les auteurs nous le place dans le monde moderne, en n'oubliant pas d'utiliser les moyens de communications moderne, mais surtout, ils développent un procédé visuel intéressant qui permet de lire à l'écran tout ce que pense Sherlock en quelques secondes et il vaut mieux savoir lire vite pour cela.
C'est bien, vu car cela permet une certaine identification qui nous rappelle en même temps, combien on est loin de lui.
La première enquête fonctionne bien avec un affrontement d'égo au final sous une certaine tension
- Spoiler:
- et la question des pillules dont on n'aura pas la réponse.
- Spoiler:
- ainsi le personnage présenté au début, n'est donc pas Moriarty, heuresement, l'acteur ne collait pas au rôle, mais le frère de Sherlock
La mini série part sur de bonnes bases, reste à savoir si ça tiendra par la suite, vu le peu d'épisodes à venir, je pense que oui.
sutter cane- Gorgone Zola
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Re: Sherlock (BBC)
C'est du tout bon! Comme dit précédemment, ça peut faire penser au "Sherlock Holmes" de Ritchie dans les intentions, mais heureusement le traitement est nettement plus réussi ici. Pourtant, le concept de transposer les écrits de Conan Doyle à notre époque est franchement casse-gueule et frôle la trahison de prime-abord, sauf que Moffat et ses collègues ont parfaitement capté l'esprit du duo Holmes/Watson (contrairement à Ritchie), ce qui fait que l'ensemble parait plausible et totalement respectueux de l'œuvre originale. Il n'y a qu'à comparer la traduction par l'image des phases d'analyse du héros, dans le film on a droit à des séquences au ralenti accompagnées d'une voix off bien pompeuse pour ensuite nous refoutre la même séquence avec un rythme normal, ici les associations d'idées s'affichent à l'écran nous faisant rentrer dans l'esprit du détective sans pour autant nous prendre trop par la main. Sherlock Holmes nous parait ainsi toujours aussi balèze mais on a la possibilité de comprendre sa méthode, et ça évite le côté fin à la Scooby-Doo.
Benedict Cumberbatch est parfait dans le rôle titre. Son physique très froid se marie très bien avec l'attitude mégalo et asocial, sans pour autant rendre Holmes trop antipathique. Il est fascinant, inquiétant par moments, mais assez excentrique pour que l'on s'y attache. En soit, il est vrai qu'il aurait été parfait en Doctor Who. Mais l'autre grande force du show, c'est d'avoir réussi à remettre Watson sur le devant de la scène, ce que peu d'adaptations n'avaient fait. Non seulement, il retrouve son passé de militaire (c'est pas le gros lard sidekick de service) mais en plus il reste notre principal référent. Tout comme dans les romans où il était le narrateur, on suit le point de vue de Watson qui tente de se construire une nouvelle vie tout en étant constamment pris dans le jeu de Holmes, et l'action ne se concentre exclusivement sur ce dernier qu'à de rares occasions.
Une heure et demi qui passe comme une lettre à la poste, même si le deuxième épisode souffre d'une intrigue légèrement étirée. En attendant le troisième et dernier épisode considéré comme le meilleur des trois selon Moffat, je me réjouis déjà d'apprendre que la BBC a décidé de poursuivre l'aventure face au succès de la série.
Ce serait bien qu'un jour en France, on puisse suivre avec autant de talent nos voisins anglais pour ce qui est des œuvres télévisuelles et l'exploitation de la culture populaire.
Benedict Cumberbatch est parfait dans le rôle titre. Son physique très froid se marie très bien avec l'attitude mégalo et asocial, sans pour autant rendre Holmes trop antipathique. Il est fascinant, inquiétant par moments, mais assez excentrique pour que l'on s'y attache. En soit, il est vrai qu'il aurait été parfait en Doctor Who. Mais l'autre grande force du show, c'est d'avoir réussi à remettre Watson sur le devant de la scène, ce que peu d'adaptations n'avaient fait. Non seulement, il retrouve son passé de militaire (c'est pas le gros lard sidekick de service) mais en plus il reste notre principal référent. Tout comme dans les romans où il était le narrateur, on suit le point de vue de Watson qui tente de se construire une nouvelle vie tout en étant constamment pris dans le jeu de Holmes, et l'action ne se concentre exclusivement sur ce dernier qu'à de rares occasions.
Une heure et demi qui passe comme une lettre à la poste, même si le deuxième épisode souffre d'une intrigue légèrement étirée. En attendant le troisième et dernier épisode considéré comme le meilleur des trois selon Moffat, je me réjouis déjà d'apprendre que la BBC a décidé de poursuivre l'aventure face au succès de la série.
Ce serait bien qu'un jour en France, on puisse suivre avec autant de talent nos voisins anglais pour ce qui est des œuvres télévisuelles et l'exploitation de la culture populaire.
Re: Sherlock (BBC)
Excellent ce troisième épisode. Par contre,
- Spoiler:
- c'est un peu abusé de foutre un cliffhanger pareil! Même si ça m'a fait penser au duel Holmes/Moriarty près des chutes du Reichenbach dans "Le dernier problème" (je vais peut être chercher trop loin avec le décor de la piscine), ça m'a frustré au plus haut point.
Re: Sherlock (BBC)
Hell yeah! Et au moins six épisodes pour la prochaine saison sinon ça n'ira pas.
- Spoiler:
- Pour la scène de fin, j'ai aussi pensé aux chutes du Reichenbach même si je me disais que dans ce cas, la transposition aurait été décevante. Finalement les deux showrunners nous ouvrent un petit feuilleton avec le Moriarty et ils ont raison vu le potentiel du duel. Sans arriver au systématisme de la série animée, ç'aurait été dommage de s'en débarrasser si vite.
Le Docteur- Gorgone Zola
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Le Docteur- Gorgone Zola
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Localisation : L'université de l'Invisible
Re: Sherlock (BBC)
Est sorti.
Malgré le succès de la série lors de sa diffusion sur France 4, une édition sans aucun bonus.
Malgré le succès de la série lors de sa diffusion sur France 4, une édition sans aucun bonus.
Le Docteur- Gorgone Zola
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Date d'inscription : 30/03/2010
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Localisation : L'université de l'Invisible
Re: Sherlock (BBC)
Ça ne se trouve qu'en Fnac et le Blu-ray est au même prix que le DVD (pour une fois).Le Docteur a écrit:Est sorti.
Malgré le succès de la série lors de sa diffusion sur France 4, une édition sans aucun bonus.
L'absence de Bonus, ça aurait pu être plus compréhensible pour le Blu-ray vu qu'ils ont décidés de faire tenir les trois épisodes sur un seul disque.
Mais c'est don surtout que France 4 ne veut pas acheter les Bonus a la BBC. Et si ils ne le font pas pour Sherlock qui a bien marché, ont peut rêver pour Doctor Who.
sutter cane- Gorgone Zola
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Re: Sherlock (BBC)
j'ai vu vendredi soir les épisodes de Elementary consacrés à Moriarty et Irène Adler, cette approche diffère totalement de celle du récent Sherlock de la BBC ou du téléfilm Sherlock Holmes à New York (avec Roger Moore), mais elle m'a bien plût et la réalisation m'a parût tout à fait convaincante
Han Solo- Satyre vers le bas
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Date d'inscription : 08/08/2012
Re: Sherlock (BBC)
jeudi 3 avril 2014
début de la saison 3 sur France 4 à 20h45
début de la saison 3 sur France 4 à 20h45
Han Solo- Satyre vers le bas
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Date d'inscription : 08/08/2012
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